Nicolas

Tham Hong Ye, au fond !
Léna et moi partons dans la branche gauche de THY, après avoir laissé Eric, François, Olivier, Fabienne et Yann a leur séance photo peu après les gours d'entrée. Nous allons assez vite jusqu'au Stupa, puis au siphon dans lequel Léna ne manque pas de se baigner. Le passage du ressaut, par le shunt du siphon, ne pose aucun problème, pas plus que la progression jusqu'au conduit vauclusien dont nous voulons établir la topographie. Pas de chance, il est rempli d'eau... Un talus de sable en arc de cercle juste en avant, haut de près d'un métre, confirme le fonctionnement de cette galerie descendante du haut vers le bas, soit de l'extérieur vers THY. En continuant notre route vers le fond, nous remarquons que les trace de 2001 ne sont pas effacées : l'eau ne circule que peu au-delà du conduit vauclusien qui doit logiquement être le principal apport d'eau dans la branche gauche de THY. Au fond, après les galerie basses et argileuse, la cavité est toujours aussi belle et la salle terminale impressionante. Nous descendons dans le chaos de blocs pour nous enfoncer dans une étroiture. Une pente de boue, un petit lac que Léna plonge avec délice... Il est temps de retourner vers le jour.
Sur la route du retour une fois sortis de la grotte, j'ai entendu au moins huit fois le mot Phuan (sâle, en Lao). C'est vrai qu'avec Léna, nous sommes bien boueux...

Geoffroy

Prospection au pied du Pha Luang
Gaël et le narrateur.

Nous partons tôt le matin avec Teng, sur la piste qui mène à Ban HouayNamYen. Par chance, un motoculteur nous dépasse et propose de nous emmener au village.

Ban HouayNamYen (le village de la rivière froide) est a moitié délabré, et ses habitants semblent être gagne par une crise de morosité collective.
Apparemment, les habitants sont des Yaos, un des nombreux groupes ethniques du Laos. Ils auraient été déplacés de leur village d'origine, Ban Pha Luang.
Le gouvernement tente ainsi de contrôler plus efficacement les tribus montagnardes en les déplaçant vers les plaines.

Nous dépassons Ban HouayNamYen pour remonter le cours de la Nam Yen, en espérant trouver une source pénétrable et peut-être des cavités fossiles.

Malheureusement, la source sort des éboulis et Teng refuse de nous emmener plus à l'est. En effet, depuis ce matin, nous entendons des explosions dans la montagne. Simples exercices ou combats contre les rebelles de la zone de Saisombun ? Mieux vaut ne pas le savoir...