mercredi 26 février 2014
Jean-BaptisteNam Fuang- Gaël JB Clément
Mercredi 26 février 2014
l’équipe de la nam phuang, composé de Clément, brewal et JB, se met en route. Il est 10H30, le depart était prévu à 7H.... le laolao a été traître.
Après 1h de route, première pause dans le village avant la bifurcation histoire de reprendre des forces (M150).
Nous reprenons la nouvelle route taillée au couteau à travers la montagne où les lacées sont passés à la trappe sûrement pour une économie d’asphalte qui est malgré tout inexistante.
Lors de la descente dans la vallée de la NAM FUANG, brewal c'est retrouvé sans frein, après s’être arrêté comme il a pu, une réparation de fortune s'impose. Nous découvrons que la goupille de la pédale s'est fait la malle. Après quelques instant de réflexion, jb sort un leaserman goodies, et un bout de porte clé, s'allonge sous la moto et répare le problème. C'est précaire mais ça devrait tenir...
arrivé au fond de la vallée, nous retournons à la grotte découverte la veille, la topographions rapidement et repartons en route pour la perte. Nous pensons que la route pourrie est finie en voyant une sorte d'autoroute de terre battue traversant la vallée.
Au bout d'un kilomètre nous déchantons, la piste est encore en construction, puisque la déforestation n'est pas terminée. Nous enquillons donc sur la piste forestière, croisant les camions chargés de bois et traversant la NAM FUANG sur des ponts constitués de simples rondins, pratique en camion, plus acrobatique en moto... après une bonne demi heure de piste nous garons les motos, la piste est finie, la suite sera à pieds. Nous ne sommes pas malheureux de reposer nos fesses, 4h de moto ça fait un cul de cycliste....
nous arrivons dans un camps de chasseur laos assez étonné de voir des falangs (touriste) dans ce coin si reculé, ils nous propose de leur tambouille, nous refusons un peu dégoûté de crabes de sable bouillis... nous continuont notre route sur les sentiers des chasseurs hmongs. Après 20 min de marche, nous arrivons face a une falaise, le bas étant caché par la végétation nous avançons rapidement pour enfin voir 3 grottes. Les voilà, il est déjà 16h, nous allons vite dans la plus grande cavitée, la topographions, et ressortons.
Nous faisons le bilan, la nuit se couche, JB qui n'as pas digéré le regime laolao et riz, se sent fébrile, le premier village est a 1h de moto et 20min de marche. La nuit se fera donc dans la jungle.
Arriver au camps de chasseur, la nuit est la, d'un commun accord nous camperons la, la moto la nuit nous paraissant légèrement dangereux.
Nous ravivons le feu, bricolons un banc, mangeons notre ration de riz (a contre cœur vu son goût) et discutons tranquillement autour d'un cognac. (prévu pour offrir à un chef de village pour soutirer des infos mais n'ayant pas de village et pas d'info …)
après de longue discutions sur la spéléo, l'exploration urbaine et nos expériences nous décidons d'aller nous coucher. Dans le noir, pensant êtres seuls au milieu de nul part, nous voyons des lumières nous nous inquiétons pas plus que ça. C'est quand les coups de feu se font entendre que nous commençons à avoir les cojones qui grelottent... nous signalons notre position à gros coup de lampe....
après 15 min nous voyons une lampe s'approcher, un chasseur Mong depose un singe mort a coté de notre cabane, s'installe et recharge son vieux mousquet avec de la poudre et de la grenaille. L’étonnement dissipée, jb va s’approcher de lui tenter de communiquer. Se fut court, il est reparti dans la foret. Nous nous recouchons....
CatherineLongmakhai
Bon ! Alors, levé vers 9h en gros après le Lao-Lao de la veille.
Après un faux départ d’une demi heure pour faute d’avoir la clef de la seconde bécane. Une fois le problème résolu, nous parton enfin en direction des Hmong du village de Longmakhai situé à environ 35 bornes. Remplissage des réservoirs sur le chemin puis c’est parti sur la piste à droite pour 2h de riding.
Sur la piste peu après la seconde pause, je remarque une vieille piste foireuse qui pourrait correspondre au village de Benbouak (village Mong ou nous avions séjourné lors de la précédente expédition il y a 4 ans).
Je rejoint mes deux coéquipiers qui me devancent devant la baraque du frère de notre copain local mong : Tonne Ponne.
Après avoir garé nos 2 motos devant sa maison et avoir négocié un repas pour après notre exploration de ce jour, nous nous mettons en route en quête (espérons) de nouvelles cave inexplorés.
Notre amis (guide Hmong local) nous emmène voir une première grotte. Elle fait à peine 20 m donc nous la laissons de coté.
Puis vient au tour d’explorer la seconde grotte après avoir traversé des feux volontaires pour défricher un peu le terrain, Celle çi est plus prometteuse. Nous repérons un puis que nous descendons après avoir exploré le reste de la cavité. Mimo s’engage dans une première étroiture qui ne mène pas. Il s’attaque à une seconde galerie en passant au dessus d’une vasque athlétique sans se mouiller les pied. Il arrête son explo et la remet a plus tard lorsque nous serons équipé de vêtements adéquates afin de ne pas se blesser avec la roche très kuterisante.
Mimo s’ occupe donc du puits. Je place ma sangle camion de 17 m autour d’un amarrage irréprochable. Mimo place une sangle en amarrage naturel afin d’effectuer la descente. Il s'agit d’un puits borgne. Son ciel est mesuré à 17 m et sa profondeur est de 13 m. Nous décidons de laisser la topographie pour plus tard car nous n’avons pas d’inclinomètre.
Nous partons explorer la troisième et dernière cavité après avoir retraversé la culture sur brûlis. Nous accédons à cette dernière en escaladant un ressaut en s’aidant d’une racine. Nous pénétrons la cavité. Après avoir remarqué plusieurs passages à explorer quand nous aurons des vêtements adéquates, Mimon désescalade un ressaut de deux mètres. Il tombe sur une bébête peu attirante (finalement très nocive après avoir relaté l’histoire le soir à nos camarades à la guest house). Je le suit. Nous butons sur le même problème de roche kuterisante. C’est donc à retourner voir. Nous repartons donc au village de la baraque de notre guide. (nous avons tenté un premier accès à cette grotte infructueux à cette grotte car barricadé. Nous avons aperçue une grotte qui nous a mis l’eau à la bouche).
Une fois dans la barraque de notre amis guide, on nous serre un excellent repas de riz et végétable. Nous remarquons que la sœur de notre guide a visiblement la grippe et décidons de lui laisser une plaquette de paracétamol afin de faire descendre la fièvre et lui enlever son mal de crane après quelques instructions. Nous leur laissons aussi 10.000 kip.
Nous nous disons au revoir et disons que nous reviendront dans deux ou trois jours.
Nous repartons en moto et je me met en quête de localiser le départ de la marche d’accès à la Nam Sanna ainsi que la piste d’accès à l’ancien village de Nam Bouak soi disant rasé. Je rate cet endroit. Nous remarquons comme repaire une échelle en bois sur la gauche comme repère pour le localiser plus tard. Nous nous engageons sur une piste un peu pourrave sur la gauche durant notre retour afin de profiter du peu de temps de jour qui nous reste pour en faire quelque chose d’intelligent mais pas fructueux coté trou.
Nous retournons à notre guest house ou nous retrouvons nos potes et discutons de notre journée.