jeudi 27 février 2014
ClémentNam Fuang - Jean-Baptiste Gaël Clément
BREWAL / HOUNT / ACMO / Le groupe des meilleurs...
3ème jour.
Réveil à 5h45 après une nuit sacadée mais agréable dans la jungle de la vallée de la Nam Fuang. La jungle est assez bruyante, ce que nous pensons être un grand groupe de singe hurle régulièrement et des détonations de poudre noire se fond entendre dans le fond de la vallée. Des chasseurs mongs utilisent de vieux mousquets pour chasser les oiseaux et singes.
Contrairement à hier, je me sens bien plus à mon aise dans cette zone reculée.
Le sommeil de mes deux compères me donne le temps d'observer la canopée au dessus de notre cabanon. Les petits singes sautent d'arbre en arbre, un spectacle fascinant.
6h30, JB et Gaël se lèvent. La nuit semble avoir été plus porteuse pour eux. L'arrivée quelques minutes après de deux travailleurs forestiers précitpite notre départ ; l'état de nos estomacs ne nous permet d'accepter leur proposition de petit déjeuner.
7h, départ. Profitant de la fraîcheur matinale, nous nous enfonçons rapidement dans la forêt. 20 minutes plus tard nous sommes devant la premier tunnel que nous avons topographié hier. Pris par le temps, nous avions dû rebrousser chemin et laisser de coté deux plus petites entrées sur les cotés de l'arche principale.
Je me sens un peu faiblard et je laisse JB et Gaël aux manoeuvres. Je fais un très bon inspecteur des topos finies. Le trou gauche (2) donne après 30m sur un P30 prometteur. Nous sommes parti avec un équipement léger, seul une 50m dynema, pas de baudard. Il ne permet pas de s'ammarer dans une galerie lisse comme celle-ci.
L'entrée de droite (3) donne sur une petite galerie très jolie de quelques dizaines de mètres de développement.
Nos deux topos finies nous decidons de manger notre dernier repas mariné 2 jours dans l'humidité et la chaleur. Le riz est devenu légèrement piquant mais cela améliore son goût.
Gaël propose de traverser la montagne pour chercher la résurgence de l'autre coté. D'après la carte de l'armée américaine ce serait à 1km à vol d'oiseaux, gaêl trouve un chemin de chasseur semble prendre la bonne direction.
Entre la carte américaine et les photos satellite le doute m'envahi. Je pense que le porche que nous avons trouvé n'est pas celui que nous cherchons. Je propose que plutôt que nous suivions le relief par les chemins de chasseurs pour verifier le relief difficilement visible dans la jungle.
La forêt se fait de plus en plus dense et humide et nous marchons prêt d'une heure avant de trouver ce que nous cherchions, le bras de la nam fuang indiqué sur la carte. L'exitation est à son comble. Il nous aura fallu trois jours pour approcher ce point.
Nous trouvons 2 porches, un obstrué directement (4) et un secondaire (5) bien plus prometteur, nous topotons 250m et sommes arretés par deux puits un montant un descendant. Seul JB, escaladeur experimenté arrive à rejoindre la base du puits montant.
A la sortie il est déjà midi, la température a bien remonté, nous sommes dans le fin fond de la forêt et il nous reste 30cl d'eau pour trois et rien à manger. Nous explorons une trentaine de minute les environs pour chercher des chemins traversant la montagne. Nous rejoingnons nos motos à marche forcée. Nous croisons à notre campement un groupe de chasseurs mong. Une petite discussion avec l'un deux nous permet de comprendre qu'ils ont vécu dans la forêt jusqu'en 2007 à la paix entre le gouvernement central et les mong.
La remise en selle nous donne de l'entrain et nous rejoignons rapidement le village de Ban Nonsa pour y racheter à boire et à manger.
En hyperglycémie (M150) nous repartons pour passer le col vers Ban Pounglak. Ma moto crêve dans la descente et termine sur la jante jusqu'en bas. Nous trouvons fort heureusement un lao en train de réparer une moto. Il dispose de tout le matériel pour réparer ma monture. Notre présence créé l'événement, le patriache nous rince au laolao et des enfants organisent un combat de coq.
Nous repartons vers Kasi éméchés, un saut dans la Nam Lik nous remet d'aplomb, nous arrivons sur les coups de 18h30 à la gesthouse.
ACMO
CédricPremier jour à la Nam Sana - Cédric, Guillaume, Mimo et Régis
Après un faux départ pour moto explosée par Guillaume on repart le lendemain matin vers 9 h Mimo Régis Guillaume et Cédric vers la Nam Sana.
Une heure de moto et deux heures de marche plus tard nous voila arrivés a la perte de la dite rivière. On installe deux spits et un chaise sur l'arbre en travers pour topographier la grotte qui s'offre a nous. Petite grotte un peu périlleuse qui nécessite un nouveau spit pour aller voir plus loin mais qui queute et se termine par un siphon.
On décide donc de terminer la journée par l'installation de notre campement de trois jours. Mimo ayant déjà été sur place nous montre un endroit plat sous une bambouseraie ou se poser.
Nettoyage du sol pour pauser la bâche et corvée de bois pour la nuit.
Un feu, un demi poulet, une demi bouteille de laolao et au lit.